Je suis ausi Charlie!
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THAïLANDE • Viol à tous les étages Condamné à la perpétuité pour possession d’héroïne, Gary Jones purge sa peine à Bang Kwang, que les détenus surnomment avec dérision “Bangkok Hilton”. Le Britannique décrit la violence qui y règne.
03.12.2009 | Gary Graeme Jones
This Post is presented both as an experiment and as a very belated thank you to Courrier International (a Paris-based French weekly newspaper which translates and publishes excerpts of articles from over 900 international newspapers).
It also gives me a chance to have a "rant" about the appalling lack of bi-lingual ability on the part of the English! Welsh, Cornish and Scots are daily exposed to variants of Gaellic, but are forced to conduct their affairs in English. Admittedly English is the most widely spoken of the Lingua Francas, and for commerce, disparate nationalities can negotiate relatively easily. Nevertheless, throughout the course of my life I have often been ashamed of both the British and the North Americans (NOT Les Canadiens!) attitudes that those that don't speak English are doubtless mentally inferior. Why is it that despite the size of the gathering, put just one English speaker in the mix and it becomes de rigeur for the entire assembly to communicate in English?
The most referenced of all my posts to this blog is the 28/10/2009 edition "Sexual Abuse in Thai Prisons". Since opening back in 2008, The blog has had 117,519 page views. Of these, over 12,000 have been for this site alone. Courrier International picked up on the post very quickly and published a brief summary in French. Unlike its English, Aussie, US counterparts, it had the guts to Name and Shame.
Those of you new(ish) to this blog and not bi (or tri) lingual are advised to review the post in its "raw" form.
For my French subscribers I give you the Courrier International version. I then took the liberty of using Google Translate to prepare a version in Russian. This follows the French original. For my Russian Reviewers, do you want more of the same?
For those of you keen on seeing other languages attempted, please post a comment making the request. After All, It Is The Message That's Important, NOT the Language.
Si les histoires de violences sexuelles vous choquent, vous feriez mieux de ne pas vous attarder sur ce texte.
Si les histoires de violences sexuelles vous choquent, vous feriez mieux de ne pas vous attarder sur ce texte. En préambule, je dois également ajouter que, si cet article porte sur les pratiques sexuelles comme “instrument de pouvoir” dans les prisons pour hommes, je ne doute pas un seul instant que les dérives ayant cours dans les geôles pour femmes soient pires, bien pires encore.
Dans un milieu où ne vivent que des hommes et des katoey [travestis ou transsexuels], l’homosexualité est bien évidemment omniprésente. Comme dans tout centre de détention réservé aux longues peines – la moyenne, en Thaïlande, est de vingt-cinq ans pour n’importe quel type de crimes –, les relations homosexuelles représentent le seul mode envisageable de plaisir sexuel mutuel. Toutefois, dans le bâtiment 2, sur décision du gardien en chef Bunlom Conwichet, tout rapport sexuel – tarifé ou non – est interdit et puni par des humiliations infligées en public. Mais cette règle ne s’applique pas aux matons sous ses ordres. Ils ont carte blanche et sont même encouragés, dois-je insister, à violer les occupants de ce bâtiment. Et cette autorisation s’étend aux kapos (les détenus dignes de confiance).
Quand un maton ou un kapo commet un viol, la satisfaction sexuelle est secondaire. Le but premier poursuivi par nos surveillants est de renforcer leur emprise sur nous tous. Ces viols sont généralement perpétrés en public. Le détenu est soit sodomisé, soit forcé à pratiquer une fellation sur son violeur. Dans certains cas, la victime peut être contrainte à nettoyer oralement le pénis de son agresseur après la pénétration. L’ignominie subie est telle que certaines victimes finissent par mettre fin à leurs jours. Le gardien Sangpol Thongnoal, récemment muté au bâtiment 2, a poussé le raffinement de la torture jusqu’à annoncer le nom du supplicié plusieurs jours avant la mise à exécution. Si les Thaïlandais se soumettent stoïquement au viol avant de penser au suicide, les étrangers préfèrent attenter à leur vie avant de subir le martyre.
Le prestige conféré par les agressions dépend de la nationalité des victimes. Dans l’ordre, il y a d’abord les Thaïlandais, puis les Birmans, les Laotiens, les Cambodgiens, les Malaisiens et les Vietnamiens. Viennent ensuite les Singapouriens, les Taïwanais, les Népalais et les Sud-Coréens, puis les Japonais, les Chinois et les Hongkongais. Les moins exposés aux viols sont les Caucasiens et les “Nigérians” – un terme générique désignant l’ensemble des Noirs africains –, car nous risquons davantage de protester auprès de nos ambassades ou, dans le cas des Britanniques, qui n’ont pas d’autre recours, de réagir avec violence. Reste que, en règle générale, quand une plainte est déposée auprès d’une ambassade, aussi bien les autorités consulaires que la direction de la prison s’efforcent d’étouffer l’affaire. Il est extrêmement rare qu’une enquête officielle soit ouverte. Et, dans le cas contraire, on est presque assuré qu’elle restera sans suite. (Garygraemejones.blogspot.com)
03.12.2009 | Gary Graeme Jones
This Post is presented both as an experiment and as a very belated thank you to Courrier International (a Paris-based French weekly newspaper which translates and publishes excerpts of articles from over 900 international newspapers).
It also gives me a chance to have a "rant" about the appalling lack of bi-lingual ability on the part of the English! Welsh, Cornish and Scots are daily exposed to variants of Gaellic, but are forced to conduct their affairs in English. Admittedly English is the most widely spoken of the Lingua Francas, and for commerce, disparate nationalities can negotiate relatively easily. Nevertheless, throughout the course of my life I have often been ashamed of both the British and the North Americans (NOT Les Canadiens!) attitudes that those that don't speak English are doubtless mentally inferior. Why is it that despite the size of the gathering, put just one English speaker in the mix and it becomes de rigeur for the entire assembly to communicate in English?
The most referenced of all my posts to this blog is the 28/10/2009 edition "Sexual Abuse in Thai Prisons". Since opening back in 2008, The blog has had 117,519 page views. Of these, over 12,000 have been for this site alone. Courrier International picked up on the post very quickly and published a brief summary in French. Unlike its English, Aussie, US counterparts, it had the guts to Name and Shame.
Those of you new(ish) to this blog and not bi (or tri) lingual are advised to review the post in its "raw" form.
For my French subscribers I give you the Courrier International version. I then took the liberty of using Google Translate to prepare a version in Russian. This follows the French original. For my Russian Reviewers, do you want more of the same?
For those of you keen on seeing other languages attempted, please post a comment making the request. After All, It Is The Message That's Important, NOT the Language.
Si les histoires de violences sexuelles vous choquent, vous feriez mieux de ne pas vous attarder sur ce texte.
Si les histoires de violences sexuelles vous choquent, vous feriez mieux de ne pas vous attarder sur ce texte. En préambule, je dois également ajouter que, si cet article porte sur les pratiques sexuelles comme “instrument de pouvoir” dans les prisons pour hommes, je ne doute pas un seul instant que les dérives ayant cours dans les geôles pour femmes soient pires, bien pires encore.
Dans un milieu où ne vivent que des hommes et des katoey [travestis ou transsexuels], l’homosexualité est bien évidemment omniprésente. Comme dans tout centre de détention réservé aux longues peines – la moyenne, en Thaïlande, est de vingt-cinq ans pour n’importe quel type de crimes –, les relations homosexuelles représentent le seul mode envisageable de plaisir sexuel mutuel. Toutefois, dans le bâtiment 2, sur décision du gardien en chef Bunlom Conwichet, tout rapport sexuel – tarifé ou non – est interdit et puni par des humiliations infligées en public. Mais cette règle ne s’applique pas aux matons sous ses ordres. Ils ont carte blanche et sont même encouragés, dois-je insister, à violer les occupants de ce bâtiment. Et cette autorisation s’étend aux kapos (les détenus dignes de confiance).
Quand un maton ou un kapo commet un viol, la satisfaction sexuelle est secondaire. Le but premier poursuivi par nos surveillants est de renforcer leur emprise sur nous tous. Ces viols sont généralement perpétrés en public. Le détenu est soit sodomisé, soit forcé à pratiquer une fellation sur son violeur. Dans certains cas, la victime peut être contrainte à nettoyer oralement le pénis de son agresseur après la pénétration. L’ignominie subie est telle que certaines victimes finissent par mettre fin à leurs jours. Le gardien Sangpol Thongnoal, récemment muté au bâtiment 2, a poussé le raffinement de la torture jusqu’à annoncer le nom du supplicié plusieurs jours avant la mise à exécution. Si les Thaïlandais se soumettent stoïquement au viol avant de penser au suicide, les étrangers préfèrent attenter à leur vie avant de subir le martyre.
Le prestige conféré par les agressions dépend de la nationalité des victimes. Dans l’ordre, il y a d’abord les Thaïlandais, puis les Birmans, les Laotiens, les Cambodgiens, les Malaisiens et les Vietnamiens. Viennent ensuite les Singapouriens, les Taïwanais, les Népalais et les Sud-Coréens, puis les Japonais, les Chinois et les Hongkongais. Les moins exposés aux viols sont les Caucasiens et les “Nigérians” – un terme générique désignant l’ensemble des Noirs africains –, car nous risquons davantage de protester auprès de nos ambassades ou, dans le cas des Britanniques, qui n’ont pas d’autre recours, de réagir avec violence. Reste que, en règle générale, quand une plainte est déposée auprès d’une ambassade, aussi bien les autorités consulaires que la direction de la prison s’efforcent d’étouffer l’affaire. Il est extrêmement rare qu’une enquête officielle soit ouverte. Et, dans le cas contraire, on est presque assuré qu’elle restera sans suite. (Garygraemejones.blogspot.com)
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The Original
Courrier International
Issue
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Таиланд • изнасилования на всех этажах
Приговорен к жизни в тюрьме за хранение героина, Гари Джонс отбывает
трудно Bang Кван, что заключенные прозвали насмешливо «Бангкок
Хилтон». Британцы описал там непрекращающегося насилия.
не задерживаться на этот текст. Как преамбула я должен также добавить
что, если эта статья о сексе как «инструмент»
быть в состоянии «тюрьмы для мужчин, у меня нет сомнений ни одного момента,
производные, имеющие классы в тюрьмах для женщин хуже, гораздо хуже
Тем не менее.
В среде, где только живут люди, katoey [трансвеститы или]
Транссексуалы], явно процветает гомосексуализм. Как и в
любого изолятора зарезервированы для длинных предложений - среднее,
Таиланд, является двадцать пять лет для любых видов преступности-,
однополые отношения представляют собой единственный возможный режим удовольствия
сексуальные взаимной. Однако в здании 2, по решению Хранителя
Начальник Bunlom Conwichet, секс - цене или не - запрещена и
наказаны путем унижения, нанесенные в общественных местах. Но это правило только
не применяется к охранникам под его командованием. Они имеют карт-бланш и
даже поощряется, должен я настаиваю, чтобы нарушать жильцов здания. И
Это разрешение распространяется на kapos (заключенных доверие).
Тюремный надзиратель или Капо совершает новое изнасилование, сексуальное удовлетворение при
вторичные. Первая цель наших руководителей заключается в укреплении
их позиции на всех нас. Обычно эти изнасилования совершаются в общественных местах.
Задержанный является содомии, либо вынуждены выполнять оральный секс на ее
насильник. В некоторых случаях жертва может быть принужден к чистой
устно пенис нападающего после проникновения. Бесчестье страдал
такова, что некоторые жертвы в конечном итоге положить конец их дней. В
толкнул опекуна Sangpol Thongnoal, недавно переданы, корпус 2
уточнение пыток до объявить имя пыткам несколько
дней до исполнения. Если представить тайцы
стоически изнасилования, прежде чем думать о самоубийстве, иностранцы предпочитают
взять свою жизнь перед прохождением мученичества.
Престиж, предоставленных атаки зависит от гражданства
жертвы. В порядке сначала есть тайцы и бирманский,
лаосцев, камбоджийцы, малазийцы и вьетнамский. Прийти
затем сингапурцев, тайваньский, Непала и Южной Кореи.
Затем японцы, китайцы и Гонконга. Менее подвержены
изнасилований являются кавказцев и «Nigérians» - общий термин для
все черные африканцы-, потому что мы рискуем больше в знак протеста
с нашими посольствами, или, в случае британцы, которые не имеют
другие средства, чтобы реагировать с применением насилия. Остается фактом, что, вообще говоря,
Когда жалоба подается с посольства, а также
консульские учреждения, которые тюрьме управления стремятся задушить
дело. Это крайне редко, что официальное расследование будет открыт.
И в противном случае, почти уверен, что он будет оставаться без ответа.
Would whomever posted a comment in Iraqi/Irani please poste a translation? please?
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